Ce mardi 28 octobre, Thomas Delawarde-Saïas, directeur de l’innovation chez Kalía a fait une proposition audacieuse dans une tribune publiée dans Le Monde : créer un fonds national de soutien stratégique et humain pour l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), afin de mieux protéger les enfants. Une initiative qui remet sur la table une question cruciale : pourquoi, avec un budget colossal de 9,8 milliards d’euros alloué à la protection de l’enfance, la sécurité des enfants n’est-elle pas assurée ?
L’objectif de ce fonds est clair : redonner du souffle à un secteur en souffrance, soutenir les 129 000 professionnel·le·s de terrain et garantir un meilleur avenir pour les enfants les plus vulnérables.
Un fonds de 760 millions d’euros
Le chiffre avancé par Thomas dans sa tribune est de 760 millions d’euros, une somme qui représente une augmentation budgétaire de 8 %. Un montant certes significatif, mais jugé nécessaire pour redresser une situation critique. En effet, selon les chiffres du CESE la protection de l’enfance coûte au total 35 milliards d’euros par an, soit l’équivalent de 60 % du budget de l’Éducation nationale.
Ce fonds se veut un véritable levier pour mieux structurer l’action de l’État pour renforcer les départements, mieux les soutenir, et mieux structurer des services de qualité.
Cette tribune dans Le Monde a le mérite de relancer le débat sur la manière dont nous pouvons protéger au mieux nos enfants, tout en soutenant ceux et celles qui travaillent chaque jour à leurs côtés. Si ce fonds de 760 millions d’euros venait à voir le jour, il pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère pour la protection de l’enfance en France.
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